Auteurs Écrivains, Poëtes
Silence (2)
" Il y a des silences qui en disent long, comme il y a des paroles qui ne signifient rien. "
Édith Piaf
Extrait lettre à Tony Raynaud le 15/05/1950
Livre Édith et ses hommes par Bernard Lonjon
Douceur (1)
..."Quel était donc ce bonheur et en quoi consistait sa jouissance?
...Le précieux far niente fut la première et la principale de ces jouissances que je voulus savourer dans toute sa douceur..."
Jean-Jacques ROUSSEAU
Citation extraite des "rêveries du promeneur solitaire" 5ème promenade
photo prise par mes soins
Rêverie (1)
"La faculté de rêverie est une faculté divine et mystérieuse ; car c'est par le rêve que l'homme communique avec le monde ténébreux dont il est environné."
Charles Baudelaire
"Les paradis artificiels"
C'est une de mes citations que je préfère, elle me colle à la peau ;
J'aime lire Baudelaire, lorsque je plonge en inertie : "Les Fleurs du Mal" oeuvre complète qui se trouve éternellement sur ma table de chevet, ne prenant jamais la poussière.
Dessin de Sandrine Gestin dont j'ai eu le bonheur de rencontrer il y a quelque temps. Artiste aux multiples talents sur le thème de la féerie.
Silence (1)
"La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence."
Citation de Miles Davis (1926-1991)
Compositeur et trompettiste de Jazz en Amérique.
Image prise sur le net
Le rondel de l'adieu
"Partir, c'est mourir un peu ;
C'est mourir à ce qu'on aime :
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.
C'est toujours le deuil d'un voeu,
Le dernier vers d'un poème ;
Partir, c'est mourir un peu.
Et l'on part, et c'est un jeu,
Et jusqu'à l'adieu suprème
C'est son âme que l'on sème,
Que l'on sème à chaque adieu...
Partir, c'est mourir un peu.
Edmond Haraucourt
Le Rondel de l'adieu.
(poète et romancier Français 1856/1941)
"J'adore ce poème qui est tellement vrai et réel. Et puis :
Nous laissons toujours de belles choses lorsque l'on part ; un sourire, un écrit, une parole...qu'importe ; le tout c'est de le laisser par amour. M.L.B."
Le Voyage extrait de Charles Baudelaire
...Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,
Comme le Juif errant et comme les Apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
Charles Baudelaire (1821-1867)
Le Voyage poème VII
À Maxime Du Camp
La photo est ma propriété.
Quand aux mots se sont ceux de Baudelaire