Ma bulle, mon silence
Après de grandes rafales assourdissantes d'un tonnerre fracassant, les rues souriantes et heureuses se plongent dans un bain de sang. Tout devient silence !
Seul, des cris d'horreur viennent assombrir notre pays, notre nation se nommant : LIBERTÉ !
Sous un ciel voilé de ses astres en larmes, où le soleil blanc impur illumine son sein bleu d'un ton rouge vêtu de terreur !
En apesanteur, en cette bulle, j'ai cheminé ce sente ensanglanté ! À cette heure, la feuille se vêt de ces mots évacuant les maux en ce treize novembre où nous n'oublierons JAMAIS la monstruosité qu'a subit notre belle nation !
En ces ténèbres, en ce silence,
De ma bulle en transe :
Le vent d'automne m'a poussé,
En cette effroyable contrée.
Du commun, à l'inconnu
J'ai voyagé au rétréci ;
Ma chair fut ainsi refroidie
En cette horreur méconnue !
Du magnifique au monstrueux,
Mes yeux bleu-verts ont cillé !
Du maléfique au généreux,
Mon coeur désarmé, a pleuré !
Mais voilà, il faut faire face,
Il faut avancé sans menace ;
Habiller la peur de ce placide
Me rendant la vie, force avide !
Le chant de novembre cesse,
Freinant ces dernières larmes ;
Sous le feu des drôles armes,
Dont l'automne fut diablesse !
En ma bulle, j'ai cheminé,
Ce layon de silence dépité !
En attendant la fin de décembre,
Où je me lèverai de ces cendres !
Maÿ-Lise B.
écrit le 24/11/15
revue le 18/12/15
Je ne suis pas poëtes ni auteurs ;
Encore moins artistes ni bienfaiteurs !
Je suis tout simplement Charlie
Assise à la terrasse d'un café.
Vive la LIBERTÉ !
Vive PARIS !
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