Le Grimoire de Vaÿre Maÿlise B.

Le Grimoire de Vaÿre  Maÿlise B.

Romanesque des sens

À l'heure où je t'écris ces quelques mots, ma plume glisse sur un parchemin d'Or. Loin de toi, mais près de mon cœur, l'encre habile dessine sur mes lignes, une courbe parfaite représentant ton corps.

 

Je me surprends à faire un monologue et te destine les joies de mon esprit ; oui, à toi, à celui qui à chaque instant m'arrose de satiété, de bien-être et de bonheur partagé.

 

- Puis-je, en cet instant précis, te décrire le paysage qui esquisse une multitude de tonalités afin qu'en nos cœurs ne cessent de batifoler, sans répit, le doux son de nos folies! Notre nid douillet est si paisible que l'épaisseur des murs chantonne la mélodie de l'hymne à l'amour."

 

Je scrute le ciel à la couleur de tes yeux, le chant des oiseaux accompagne mes pensées, le vent souffle une douce romance essayant de chasser les quelques écharpes cotonneuses fuyant vers d'autres contrées. La scène est exquise, elle donne de la noblesse à ma plume qui d'un trait trace la ligne de notre vie qui n'est que romance aux reflets des sens affinés.

 

Soudainement, je ne sais par quelle magie, mais...

 

Mon esprit rejoint le tiens, je sens ta présence venir me frôler, tes mains me réchauffent, tes bras m'enlacent, ton regard m'enveloppe d'un voile charnel et séducteur... Oh! Je fonds sous ton charme, je deviens au delà de ton hôte, ton humble maîtresse... Je me laisse, sous l'emprise de tes caresses, emporter vers ce vent de fantasme endiablé.

 

- Hummmmm... ! Je te reconnais bien là!" je te souris et te fait un clin d’œil! Je fais face à ta présence au teint fantomatique et je m'exprime en toute liberté. Mais quel est-ce divin qui offre autant de bonheur?".

 

Mes yeux étincellent, mon profil s'étoffe, je deviens coquette et coquine. Ohhhhhh!

 

Normal, comment ne pas succomber face à ton charme enjôleur...

 

Mais, en cet fin de printemps, ton absence est pesante, je te connais si bien que j'entends le timbre de ta voix me dévoiler les mots tendres d'une finesse apaisante dont tu sais si bien les dire et prononcer :

 

"...Chut...! ...! Écoute le silence et laisse toi emporter vers ce chemin bienheureux. Sans inquiétude ni chagrin, je suis là pour t'accompagner et t'allouer toute l'admiration dont tu mérites et ressens le besoin. Je suis ce rai lumineux pour apaiser tes larmes et tes angoisses passagères, je suis cette attention qui suit tes pas sans jamais les quitter, je suis cette sensation qui donne à ton ramage toute son aisance et sa beauté. Voyons, épanouis toi, malgré le nuage qui obscurcit cet instant qui n'est que passager!..."

 

Je fébrile, mon pouls s'accélère ; je ressens tout l'amour que tu m'octroie au quotidien.

 

- Sans toi, je ne serai pas là ; sans ta présence à mes côtés, mon existence n'aurait aucune mesure et serait emplie de contretemps ; à chaque instants, les pauses seraient moroses, les croches des anicroches...et mes sens, face à nos échanges, n'auraient aucune chaleur sous le tempo de nos ardeurs... Veux-tu bien m'excuser, je fais silence pour éviter de te mettre mal à l'aise...et te voir succomber sous un nuage grisonnant, serait pour moi, le plus grand désespoir d'une vie".

 

Tu me regardes et je rougis sous l'immense plaisir de tes rais qui m'éblouissent...

 

- Oh! que c'est bon ce divin qui s'empare de nos deux corps?" On en raffole, on en redemande ! Rien ne peut nous séparer, réconforte moi ! ...

D'un ton enjoué, tu te mets à me fredonner :


- Oh! Ma belle et douce, dis moi, sais-tu que rien n'est plus beau que ton cœur s'épanouissant aux premières lueurs de l'aurore sous les rais timides que je t'envoie?

Il suffit pour cela de t'admirer. Tant que tu auras ma lueur en ton cœur venir à pas de cadence pour te réchauffer ; alors sache qu'en mon Or si précieux, je t'offrirai une nouvelle vie afin que tu revives de nouveau sous le charme de ma beauté. Je t'offre mon rai d'Or en gage d'amour et de fidélité."

Le soleil aux rais d'Or accompagne la rose pourpre afin qu'elle ne meurt jamais... La vie est une hymne à l'amour où il est primordial d'y affiner chaque jours, heures minutes... tout les sens...

 

Maÿ

13 juin 2017

 

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13/06/2017
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Le chemin de la réussite

Une bonne année vient de s'écouler, où ma plume est restée sagement en suspension, loin de vos regards, mais près de mon coeur en veillant sur elle avec attention.

Je ne l'ai point abandonnée, je l'ai laissée se reposer afin que je réalise un projet et vivre une merveilleuse et riche expérience (retour sur les bancs de l'école!).

 

Il y a eu un long chemin à emprunter, dans divers couloirs j'ai erré, mes méninges se sont souvent affolées mais j'ai gardé cette envie, ce désir d'atteindre le but que je m'étais fixé. Tard le soir, tôt le matin, sans perdre espoir j'ai gravi les marches pour atteindre la réussite à moitié empochée !

 

Qu'importe ! Il n'est jamais trop tard pour acquérir le manque où l'on a échoué ! Ce n'est point un échec, c'est le début d'un renouveau qui offre une vraie leçon de courage pour mieux atteindre ce que l'on désire afin d'en tirer le meilleur de soi (savoir -être) !

 

Souvent, j'ai scruté cet horizon lointain, espérant voir le bout de ce chemin. Il a été difficile d'avancer, en ces couloirs qui ont été enchantés ; je me suis souvent redressée, je me suis pincée et j'ai géré mon stress le temps d'une grossesse ! J'ai eu maintes fois la tête dans les nuages où j'ai dû en silence libérer certaines rages pour éviter d'abandonner, car ma hargne était plus forte que ma raison, même si le diplôme eût été aux trois quart remporté.

 

Comme disent certains écrivains ou artistes :

 

" Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles". Oscar Wilde


"Cherche un refuge dans la sagesse, car s'attacher aux résultats est causes de malheur et de misère". L.V.Beethoven

 

 

Nous avons tous une soif d'apprendre, d'atteindre un but, avec un objectif où le résultat doit être : réussite !!!

 

Mais, qu'entendons-nous par réussite?

 

Seule la sagesse est le fruit de la réussite, car à travers le chemin de sa destinée, elle ouvre la porte à un esprit serein pour que l'individu puisse emprunter la voie de la sérénité en préservant sa raison d'être. Il en récoltera alors toujours un fruit mûr et savoureux !"

 

J'avais une grande envie de faire courir ma plume sur mes pages endormies ; mon Grimoire de Vaÿre me manquait, il fallait revenir pour faire revivre mes écrits.

 

Amicalement

 

Maÿ

 

(écrit le 02/03/17)


02/03/2017
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L'oraison dénudée

Alors que la salle regorge d'une multitude de gens assoiffés, je suis là, à me lamenter et sentir mon pathétisme soudainement se faire violer en me dénudant petit à petit...

 

-Mais de quel Mâlin êtes-vous vêtus ? Vous qui avez osé salir mon beau ramage uni à mon plumage ! Pourquoi ?

 

Que l'être humain est ignoble parfois, lorsque rien ne va dans son sens ni dans ses façons de penser ! Il a la fâcheuse manie de tout manipuler selon sa volonté du moment qu'il laisse une trace de son passage et que cela remplisse sa besace ! Mais que voulez-vous, c'est ainsi, et je ne pourrais point changer le monde ni certaine populace ! Quel dommage ! ...(soupirs)...( re-soupirs!)

 

C'est pour cela, que je m'adresse à ceux qui ont encore un peu de noblesse, de philosophie, mêlées à un brin de romantisme que je vais en mon plus bel habit (avant qu'il ne devienne qu'un lambeau de fibres tout troué et délabré) vous conter ma belle histoire et partager avec vous mon dernier soupir.

 

Ah ! Mais qui suis-je donc? Pour le moment, vous ne pouvez pas le deviner; mais savez-vous pour ma part, je sais qui je suis, d'où je viens et je garde mon sourire !


Sachez que dans quelques minutes, profitant encore du peu de ma vertu, enfin, celle qu'il me reste ; je vais par mon humble savoir, vous faire transpirer en mon beau ramage et avec grand plaisir vous faire tournicoter vos méninges !

 

Munissez-vous d'un stylet et d'un vieux papyrus afin que l'on profite de cet instant magnifique.

Je vais vous mener parmi une multitude de jargons méconnus.

 

 

Du Moyen Age au cœur de la richesse régionale et francophone ; cette oraison ou prosopopée, à pour but de dévoiler mon plus beau corps où, en mon sein, je vis encore et m'en voilà fortuite, puisque certain on la gentillesse de me défendre pour préserver ma beauté.

 

Des sorgues dévergondées aux rets des lacs hérités du latin, je m'habille de bizarres lumerottes. Sachez que de François Villon à Malherbe, doucettement, j'ai grandi et prend une place importante dans la philosophie. Je deviens mignonne, adulte, sobre et callipédique.

 

C'est en mille sept cent quatre-vingt-neuf que je me dévête du vieux françois et de mon bon pâtois !

Après avoir été encensée par Rousseau et Voltaire, vous pouvez m'écrire et me lire en toute Liberté.

C'est alors que Messieurs Hugo, Rimbaud, Baudelaire et bien d'autres entrent en scène et  m'offrent cet éréthisme enchanté de louanges en de belles proses ou belles poésies qui me font jouir d'un plaisir extrême.

 

Sachez, depuis la nuit des temps, on m'a toujours respectée, enjolivée, malgré toutes les difficultés que je pouvais vous donner (veuillez-m'en pardonner !).

 

Alors, Mesdames ou Messieurs, pourquoi à ce jour, m'avez-vous garrotée, rectifiée, échevelée, dénudée en ce XXIème siècle ? Je suis très en colère... Je vous promet, il y aura quelques répercussions !

 

Hélas, cette réforme est bien là, et je peux vous dire que je me sens seule, contristée, brisée, et nue !

Les Anciens m'ont toujours respectée et joliment habillée d'un chapeau qui m'allait à merveille, et vous, oui vous, cette nouvelle génération, vous me l'avez ôté ? Je suis affaiblie, je suis nue et j'ai très froid !


Bouh! j'ai de la haine ; vous me menez tout droit dans l'abîme en me corrigeant de plus de deux mille quatre cents mots, le saviez-vous ça ? Je suis exacerbée...

 

Oh ! Et puis, la meilleure, pour la fin qui me laisse une faim :

 

- Quel affront devant mon bel ognon où subitement j'ai perdu mon " i " qui me donnait tant de Foi et d'Envie !

 

Maÿ-Lise B.

(Ecrit le 25/03/16)

 

 

Ce texte est tiré d'un devoir que l'on m'a donné suite à "La Dictée pour les Nuls 2016" dont le titre était : "Prosopopée en sol mineur" de Joseph Julaud. (J'ai fait 13 fautes)

 

Veuillez me pardonner s'il y a quelque fautes qui traînent de-ci, de-là !

 

Je suis peu présente en ce moment, puisque je dois me reconvertir et reprendre les bancs de l'école en préparant :

- mon droit d'entrée au DAEU A... pour une future entrée en FAC Littéraire ou FAC de Droit...

- un BTS assistante de direction (j'ai à choisir!).

Cela va représenter énormément de travail individuel, mais l'on a rien sans rien, alors quand il faut y aller, il faut y courir. Une porte se ferme, une autre s'ouvre et il faut prendre ce qui s'offre à nous !

 

Belle soirée à vous qui passez par ici, je vous souhaite une belle fin de semaine et à très bientôt pour d'autre mots.

 

Amicalement

 

Maÿ

 

 


08/04/2016
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Douceur musicale

Écouter de la musique exquise permet d'aviver la conscience en douceur.

C'est en cette douceur musicale que tout ce qui m'entoure devient plus beau et merveilleux ouvrant ainsi la porte du silence !

 

 

 

 

"La douceur musicale éveille la conscience ; elle ouvre la porte du silence en traçant les lignes de mots accordant ainsi la partition de l'écrit..."

Maÿ-Lise B.

27/02/16

Belle soirée à toutes et tous et merci à tous de porter un regard sur mon écrit !


27/02/2016
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À ma plume...

     L'hiver entonne son dernier refrain où quelques gelées laissent les gouttelettes en suspension ! L'encrier de mes mots n'a point perdu l'essence des vers, de proses ou d'autre choses ; les feuilles bien au contraire se lient d'une union d'amour, de fantaisies, de bien-être... où ma plume vient souvent me chatouiller le bout de mon nez afin de me booster... D'ailleurs, je l'entends venir... Chut !

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- Eh ho Maÿ, réveilles toi. Entends-tu la mélodie des oiseaux chantonnant l'arrivée du printemps ? Cesse d'hiberner et reprends-toi, voyons. La rive des songes doit voir le jour et Alexiane doit courir sur le papier...cesse de t'éparpiller tout le temps" Dis ma plume en voguant dans les airs...

- Oui, oui, oui, j'y songe ; puis, comme toujours, depuis la nuit des temps, j'attends impatiemment que cet air doux vienne frétiller mes oreilles afin que je sorte de cette léthargie latente et retrouve toute mon énergie... Et toi, as-tu lu sur le grimoire les derniers mots qui sont inscrits et te sont dédiés ; il est vrai un brin extravagant mais bon ! ? lui répondis-je

- Euh non, me dit-elle d'un ton sec ; attends, voyons-voir que j'y jette mon plumet !

D'un ton las, elle lit la feuille avec lenteur...

 

 

À toi, ma plume

 

 

Comme chaque soir,

Au clair de lune,

Face à cette lueur d'espoir,

Naît en mes runes

Une prose en mon grimoire.

Cette nuit,

Je pense à toi ;

Avec un brin d'émoi,

Je t'écris !

 


 Sans notre alliance d'amour,

Nous n'aurions point de vie !

Sans notre douce vie,

Notre lie serait sans amour !

 

À l'heure où je t'écris,

Sur cette feuille,

Sans trop d'orgueil,

Tu bats en moi... notre vie !

 

À l'instant où tu effeuilles

Quelques mots,

Pas trop sots,

Je trace, en toi, mon linceul !

 

À la seconde ou tu espionnes

Sur les sillons,

Avec attention,

Je griffonne pour toi, ma lionne !

 

Au temps où je conjugue,

Quelques verbes,

En lignes imberbes

Tu cours pour moi... la fougue !

 

Au printemps, où je m'éveille,

De cette jolie rive

Aux belles grives ;

Tu gambades, en moi, ma belle !

 

À l'été, où on se prélasse,

De la mer d'oasis,

Aux couleurs d'iris,

On farniente, pour notre besace !

 

À l'automne, où je frémis,

De la terre

Au ciel d'éthers ;

Tu t'embellis en moi, bel' fantaisie !

 

En cet hiver, d'une vie glorieuse,

De la glace

À la neige des bourrasques,

Je m'endors, pour toi, bel' victorieuse !

 

J'aime tant

que ta lie,

De notre nid

Se lie à la mienne :

 

À toi ma plume,

Avec tout cet amour,

Nos coeurs de runes

Ne sont que glamours !

 

Encor' et encor'

Lions nos deux corps

Pour ne faire qu'une

Ma douce plume...

 

À ce dernier mot, la plume vint vers moi, me chatouilla le bout du nez et s'envola vers l'encrier afin d'écrire quelque mots...

 

Maÿ-Lise B.
27/02/16

 

 

 


27/02/2016
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Prélude

 

       Si l'encre offre à la plume de doux mots, la mélodie des notes délie les maux...L'intervalle des silences dénoue la solitude pénétrant en douceur en ce prélude. L'esprit est tellement hésitant que les doigts frôlent le clavier en tremblant...

 

 

 

Sur ce prélude,

Intervalle de solitude !

Lueur fragile,

Silhouette gracile ;

Regard posé,

Sur le clavier ;

Doigts agiles

Courent habiles,

Quelques notes,

Qui dénotent :

L'octave de grâce

Au grave des audaces !

Noires me notent,

Blanches se dosent ;

Au bémol qui impose

Des dièses parfaits,

 En pause : les faits... !

 

Sur ce prélude,

Notes se dénudent,

Sur partitions abondent

Les clés s'y fondent !

En lignes confuses,

De sol est ma muse,

De fa m'importune

Ces d'ut sans fortune !

Don des cinq traits

Restant parfaits ;

De mes doigts déliés,

Effilant le clavier,

Pour que le son beau

Radoube mon piano ;

En mes âpres nuits

Où sombre l'insomnie...

 

Sur ce prélude,

Accord de solitude ;

Entonne une croche

Ôtant l'anicroche ;

Frôle la touche

Où l'aigu farouche

Joue sans menace

Laissant bel'trace

À ce fébrile do

Qui sans mots

Joue et dédouble

Ce chut qui redouble

En ce profond silence

Face à cette pause

D'une plume en prose

Où l'index octroie

La fougue de l'émoi...

 

Maÿ-Lise B.
22/02/16

 


22/02/2016
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