Le Grimoire de Vaÿre Maÿlise B.

Le Grimoire de Vaÿre  Maÿlise B.

Ma plume et Dame Nature


Rhapsodie du couchant

"Sur la plus haute branche de mon Saulum*, je me pose, j'y médite ; les rayons de soleil sont mes songes ; ma plume est ma compagne, mon instrument ; mes mots sont les mélodies de ma prose fondant en mon encrier.

 

  Si je devais vous conter en toute mon existence la beauté la plus majestueuse, la plus élégante, la plus splendide... ce serait cette rhapsodie du couchant en cette grande Dame Nature : notre Mère Nourricière.

 

Et puis, rien n'est plus merveilleux que d'admirer en ses cieux ce coucher de soleil qui conduit l'esprit au repos, en apaisant tout nos maux."

 

 

Coucher de soleil 3.JPG

 

Couchant, ô doux couchant,

Chante moi ta charmante mélodie ;

Sous ton diapason florissant,

Offre moi un instant ton paradis.

 

Couchant, ô merveilleux couchant,

Ta brise d'aval est légère et belle ;

Transporte moi en ton vent

Aux milles et une ritournelles.

 

Couchant, ô romanesque couchant,

Fais de moi un papillon soyeux ;

Ainsi, de mes ailes agiles me parant,

Je m'éprendrai de toi en tes cieux.

 

Couchant, ô somptueux couchant,

Enveloppe moi de ton céleste voile ;

Puis, sous ta voûte s'embellissant,

Conduis moi en cette contrée d'étoiles.

 

Couchant, ô ravissant couchant,

De tes derniers rayons lumineux ;

Accompagne mes pas pensant,

Vers ton havre de Paix : le Merveilleux.

 

Couchant, ô prestigieux couchant,

Sur ton petit air de rhapsodie ;

Tu m'y as construit un bien joli nid,

J'y vis et médite de fabuleux moments.

 

Couchant, ô reposant couchant

De toi, je viens de m'enivrer ;

Tu m'as offert ton coeur aimant,

J'en suis apaisée, toute métamorphosée.

 

Maÿ-Lise B.

26/11/15

 

 

 

 

Que cette Luminosité est bonne, je rêve, cela vous étonne? C'est que vous me connaissez que très peu, même à peine ; les songes tout comme les rêves sont présents chaque jours que mon coeur bat en m'offrant l'oxygène dont j'ai besoin pour jalonner le cycle de la vie...

Je vous salue bien

Amicalement

Maÿ

 

*Saulum est le prénom que j'ai donné à mon saule pleureur, il est mon confident, mon ami en mon monde de féeries.


26/11/2015
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La nuit et le poète

la lune1.jpg

 

Ô toi, la nuit

En cet azur qui devient silencieuse,

En ton sein muni de tes belles précieuses ;

Tu viens envelopper les âmes perdues,

En ton manteau sombre de noir vêtu !

 

 

Ô toi, la nuit

En ton spectre, tu avales l'esprit,

Lors des errances face aux insomnies ;

Tu accompagnes les pas du poète égaré,

En ces rues funèbres, chastes, chagrinées !

 

Ô toi la nuit

En ton ciel ténébreux qui s'étoile,

Ton ombre clandestine se dévoile ;

Par des chants de muses envoûtées,

Elles sont là, en cortège pour le guider !

 

Ô toi, la nuit

Pourquoi es-tu porteuse de mots ?

Une bougie se consume sur l'écritoire,

La plume trempe dans l'encrier noir,

En un clin d'oeil, le poète glisse les maux !

 

Ô toi, la nuit

En ce voile cafardeux

La voix de la mélancolie

Vocifère quelque notes de monotonie.

 

Tu es l'écrin d'or d'un poète assoiffé

De pensées réfléchies envers l'humanité!

 

Maÿlise B.

06/10/15

 

 

 

 

 

 


06/10/2015
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Contemplation au Donjon de vaÿre

En cette Dame Nature, les secondes sont furtives, les minutes sont précieuses en cette contemplation.

Sur fond musical de Mozart, en cette demeure tout y est agréable...

 

Merveilleuse grande Dame

Du charme elle a

De la beauté elle est

La contempler est délice
La savourer est splendeur...

 

Le soleil paradait en ses bons cieux céruléens

Au ton verveux où nul nuages sombraient ;

Un merle sur la branche d'un chêne sifflotait

Une rhapsodie, charmant sa douce en son frein.

 

Accoudée au balcon, je contemplais mon jardin,

Où les roses rouges aux douces corolles s'ouvraient ;

En cette après-midi d'été, exhalant un doux parfum,

Comblant d'une vétusté mon coeur qui palpitait.

La cime des arbres mouvaient sur la bise légère,

Faisant frémir leur feuillage qui fourmillent ;

Du petit arbrisseau aux maintes fleurs qui frétillent,

Aux tonnelles de pétales en fusion avec l'aster !

 

...Soudain, mon regard bleuté, se posa sur le buddleia mauve...

 

 

papillon mauve4.JPG

 

En délicatesse, quittant son habit de chrysalide,

Cette nymphe aux quatre ailes cristallines,

Vint papillonner sur ce mauve attendrissant,

Où le nectar des anthères flûtaient abondamment.

 

Cette scène était d'un goût les plus exquis,

Aussi bien pour le papillon que pour moi ;

Observer cet insecte aux batifolantes ailes

De fleur en fleur, il voltigeait, un régal. Ô! fantaisie...

 

Ses écailles soyeuses reflètent au soleil ;

Ayant récolté assez de ce philtre en son délice,

Il s'élança à tire d'ailes vers un autre calice.

Les minutes de ce partage restent une merveille...

 

Maÿlise B.

08/09/15

 


28/09/2015
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