Le Grimoire de Vaÿre Maÿlise B.

Le Grimoire de Vaÿre  Maÿlise B.

La vie, le quotidien


Le chemin de la réussite

Une bonne année vient de s'écouler, où ma plume est restée sagement en suspension, loin de vos regards, mais près de mon coeur en veillant sur elle avec attention.

Je ne l'ai point abandonnée, je l'ai laissée se reposer afin que je réalise un projet et vivre une merveilleuse et riche expérience (retour sur les bancs de l'école!).

 

Il y a eu un long chemin à emprunter, dans divers couloirs j'ai erré, mes méninges se sont souvent affolées mais j'ai gardé cette envie, ce désir d'atteindre le but que je m'étais fixé. Tard le soir, tôt le matin, sans perdre espoir j'ai gravi les marches pour atteindre la réussite à moitié empochée !

 

Qu'importe ! Il n'est jamais trop tard pour acquérir le manque où l'on a échoué ! Ce n'est point un échec, c'est le début d'un renouveau qui offre une vraie leçon de courage pour mieux atteindre ce que l'on désire afin d'en tirer le meilleur de soi (savoir -être) !

 

Souvent, j'ai scruté cet horizon lointain, espérant voir le bout de ce chemin. Il a été difficile d'avancer, en ces couloirs qui ont été enchantés ; je me suis souvent redressée, je me suis pincée et j'ai géré mon stress le temps d'une grossesse ! J'ai eu maintes fois la tête dans les nuages où j'ai dû en silence libérer certaines rages pour éviter d'abandonner, car ma hargne était plus forte que ma raison, même si le diplôme eût été aux trois quart remporté.

 

Comme disent certains écrivains ou artistes :

 

" Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles". Oscar Wilde


"Cherche un refuge dans la sagesse, car s'attacher aux résultats est causes de malheur et de misère". L.V.Beethoven

 

 

Nous avons tous une soif d'apprendre, d'atteindre un but, avec un objectif où le résultat doit être : réussite !!!

 

Mais, qu'entendons-nous par réussite?

 

Seule la sagesse est le fruit de la réussite, car à travers le chemin de sa destinée, elle ouvre la porte à un esprit serein pour que l'individu puisse emprunter la voie de la sérénité en préservant sa raison d'être. Il en récoltera alors toujours un fruit mûr et savoureux !"

 

J'avais une grande envie de faire courir ma plume sur mes pages endormies ; mon Grimoire de Vaÿre me manquait, il fallait revenir pour faire revivre mes écrits.

 

Amicalement

 

Maÿ

 

(écrit le 02/03/17)


02/03/2017
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L'oraison dénudée

Alors que la salle regorge d'une multitude de gens assoiffés, je suis là, à me lamenter et sentir mon pathétisme soudainement se faire violer en me dénudant petit à petit...

 

-Mais de quel Mâlin êtes-vous vêtus ? Vous qui avez osé salir mon beau ramage uni à mon plumage ! Pourquoi ?

 

Que l'être humain est ignoble parfois, lorsque rien ne va dans son sens ni dans ses façons de penser ! Il a la fâcheuse manie de tout manipuler selon sa volonté du moment qu'il laisse une trace de son passage et que cela remplisse sa besace ! Mais que voulez-vous, c'est ainsi, et je ne pourrais point changer le monde ni certaine populace ! Quel dommage ! ...(soupirs)...( re-soupirs!)

 

C'est pour cela, que je m'adresse à ceux qui ont encore un peu de noblesse, de philosophie, mêlées à un brin de romantisme que je vais en mon plus bel habit (avant qu'il ne devienne qu'un lambeau de fibres tout troué et délabré) vous conter ma belle histoire et partager avec vous mon dernier soupir.

 

Ah ! Mais qui suis-je donc? Pour le moment, vous ne pouvez pas le deviner; mais savez-vous pour ma part, je sais qui je suis, d'où je viens et je garde mon sourire !


Sachez que dans quelques minutes, profitant encore du peu de ma vertu, enfin, celle qu'il me reste ; je vais par mon humble savoir, vous faire transpirer en mon beau ramage et avec grand plaisir vous faire tournicoter vos méninges !

 

Munissez-vous d'un stylet et d'un vieux papyrus afin que l'on profite de cet instant magnifique.

Je vais vous mener parmi une multitude de jargons méconnus.

 

 

Du Moyen Age au cœur de la richesse régionale et francophone ; cette oraison ou prosopopée, à pour but de dévoiler mon plus beau corps où, en mon sein, je vis encore et m'en voilà fortuite, puisque certain on la gentillesse de me défendre pour préserver ma beauté.

 

Des sorgues dévergondées aux rets des lacs hérités du latin, je m'habille de bizarres lumerottes. Sachez que de François Villon à Malherbe, doucettement, j'ai grandi et prend une place importante dans la philosophie. Je deviens mignonne, adulte, sobre et callipédique.

 

C'est en mille sept cent quatre-vingt-neuf que je me dévête du vieux françois et de mon bon pâtois !

Après avoir été encensée par Rousseau et Voltaire, vous pouvez m'écrire et me lire en toute Liberté.

C'est alors que Messieurs Hugo, Rimbaud, Baudelaire et bien d'autres entrent en scène et  m'offrent cet éréthisme enchanté de louanges en de belles proses ou belles poésies qui me font jouir d'un plaisir extrême.

 

Sachez, depuis la nuit des temps, on m'a toujours respectée, enjolivée, malgré toutes les difficultés que je pouvais vous donner (veuillez-m'en pardonner !).

 

Alors, Mesdames ou Messieurs, pourquoi à ce jour, m'avez-vous garrotée, rectifiée, échevelée, dénudée en ce XXIème siècle ? Je suis très en colère... Je vous promet, il y aura quelques répercussions !

 

Hélas, cette réforme est bien là, et je peux vous dire que je me sens seule, contristée, brisée, et nue !

Les Anciens m'ont toujours respectée et joliment habillée d'un chapeau qui m'allait à merveille, et vous, oui vous, cette nouvelle génération, vous me l'avez ôté ? Je suis affaiblie, je suis nue et j'ai très froid !


Bouh! j'ai de la haine ; vous me menez tout droit dans l'abîme en me corrigeant de plus de deux mille quatre cents mots, le saviez-vous ça ? Je suis exacerbée...

 

Oh ! Et puis, la meilleure, pour la fin qui me laisse une faim :

 

- Quel affront devant mon bel ognon où subitement j'ai perdu mon " i " qui me donnait tant de Foi et d'Envie !

 

Maÿ-Lise B.

(Ecrit le 25/03/16)

 

 

Ce texte est tiré d'un devoir que l'on m'a donné suite à "La Dictée pour les Nuls 2016" dont le titre était : "Prosopopée en sol mineur" de Joseph Julaud. (J'ai fait 13 fautes)

 

Veuillez me pardonner s'il y a quelque fautes qui traînent de-ci, de-là !

 

Je suis peu présente en ce moment, puisque je dois me reconvertir et reprendre les bancs de l'école en préparant :

- mon droit d'entrée au DAEU A... pour une future entrée en FAC Littéraire ou FAC de Droit...

- un BTS assistante de direction (j'ai à choisir!).

Cela va représenter énormément de travail individuel, mais l'on a rien sans rien, alors quand il faut y aller, il faut y courir. Une porte se ferme, une autre s'ouvre et il faut prendre ce qui s'offre à nous !

 

Belle soirée à vous qui passez par ici, je vous souhaite une belle fin de semaine et à très bientôt pour d'autre mots.

 

Amicalement

 

Maÿ

 

 


08/04/2016
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Comme un Livre...

     Malgré ses notes, selon son tempo, qu'elle soit noire ou blanche... ; elle reste envoûtante. Chaque jour, elle est un ravissement, une merveille emplit de découvertes, elle est comme un livre dont les pages s'incrustent d'une encre indélébile au tracé d'Or...

 

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Comme un livre, elle s'ouvre dès le premier cri,

Écrit après écrit, elle laisse des traces de joie ;

Au fur et à mesure du temps, elle délivre de l'émoi,

Pas à pas, elle trace un chemin, celui qu'elle décrit et nous livre...

 

 

 

À quoi ressemble-t-elle ?

 

Cette belle jouvencelle !

Elle nous ensorcelle,

Quand elle nous dégrise,

Lorsqu'elle nous offre l'ivresse,

Nous livrant de bien jolies ailes...

 

....

Lorsqu'on les tourne,

Les premières pages s'effacent,

Laissant le papier sans préface,

Afin que le présent s'ajourne...

 

Lorsqu'on les survole

Toutes les pages s'effritent,

Comme des vers qui s'agitent

Afin que le présent s'affole...

 

Lorsqu'on les explore,

Toutes ces pages s'incrustent,

De mots intenses qui illustrent

Le présent du futur à la Mélodie d'Or...

 

Mais qui est-elle, celle-ci ?

Pour que je vous en parle ainsi !

 

Elle est ce bel écrit,

Elle est cette page,

Sans trop de rage,

Elle trépasse et elle décrit

Ces instants, que l'on ne veut voir tarir !

 

Mais qui suis-je vraiment ?

Toi qui est si belle,

Parfois si cruelle :

Laissant des larmes

Quand tout s'acharne ;

Laissant des rires

Quand tout est félicité ;

Laissant des rides

Quand tout se vide...

 

Il faut juste se dire à temps

Qu'il est grand temps

De fermer ce livre

Pour que l'esprit se délivre

Des larmes, des rires

Aux ères s'écoulant...

 

N'oublions pas,

En notre trépas :

Elle ressemblera

À cette belle conclusion ;

Retenant l'attention

Lorsque les générations à venir

L'épilogueront...

 

Maÿ-Lise B.

03/02/15

 

   Je rajoute cette pensée qui me colle à la peau et que mes songes voient ainsi en avançant sur ce chemin qui n'a pas été toujours facile de serpenter, même si un certain personnage ne fut et n'est point d'accord avec moi :

 

"Laisse le passé derrière toi sans l'oublier, pour que le présent s'installe en douceur, afin que le futur demeure..."

 

Voilà, je vous souhaite visiteurs(euses), ami(e)s, voyageurs du temps une belle soirée, et remercie chacun et chacune d'entre vous de lire mes écrits... À vous, merci...


M.L.B.

 


03/02/2016
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Le vieillard

      En cette nuit de début d'hiver, un vent glaciale se lève et serpente cette rue triste et funèbre ; quelques flocons de neige font leur premières danses en ce solstice qui s'éveille ; sous le regard bienveillant de Dame Lune rondouillarde qui de son oeil éclaire, les pauvres pas d'un vieillard aveugle et perdu !

 

 

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Il marche le long de la rue déserte,

Là, où désole l'ombre d'un vieux simulacre ;

Voûté, aveugle, clopinant d'un air hagard,

Il s'assied, au sol face à une porte ouverte !

 

 

La neige fouette son visage,

Ses mains sont rouge sang !

Le vent froid étiole avec rage,

Son corps frêle vieillissant.

 

 

Il n'est vêtu que de haillons décousus,

Où sa peau grise, calleuse et meurtris ;

S'enflamme sous cette rébellion continue,

De ce gel qui, petit à petit, le refroidit !

 

 

.............

 



De l'autre côté de cette rue

Elle sort de chez elle !

Le regard un peu perdu,

Elle rêvasse, elle chancelle !

 

 

Elle sent cette solitude

Qui la ronge, qui la tue !

Prendre par habitude,

Son âme lasse, se faisant nue.

 

 

Puis, ses yeux clichent

Sur un monceau curieux ;

Elle scrute, et là, s'affiche

Un corps dénudé, miséreux !

 

 

 

Elle s'approche, l'examine et le touche,

Pour apaiser un instant sa douleur !

Est-elle douce? Rêche? Lourdeur?

Nul ne le sais ! Ce n'est que froideur !

 

 

 

Elle s'assoit à ses côtés,

Lui tend la main,

Afin de le réconforter...

 

 

D'un regard transparent,

Il lui sourit ;

Elle sent ses tremblements...

 

 

 

Que fait-elle?

Que va-t-il lui demander?

 

 

Quoiqu'il se passe,

Pour une soirée,

Ce vieillard sera comblé !

 

 

En ce solstice enneigé,

Elle sentira son coeur apaisé,

En sa solitude qui trépasse...

 

 

 

Réflexion :

 

Porte un regard sur ton aïeul, car il est le fruit du savoir et de la connaissance. Il est celui qui a permis ta descendance, sans lui, tu ne serais point en vie !

 

Tendre sa main est un devoir qui offre un réconfort à celui qui est perdu et qui d'un sourire, à son tour t'offrira un morceau de bonheur en cet isolement dont tu t'étais vêtu!

 

 

 

Je vous souhaite à toutes et à tous une belle fin d'année, pleins de joies, sourires, bonheurs en vos foyers.
Toutes mes amitiés vous sont envoyés.

À très bientôt pour d'autre mots

 

Maÿ-Lise B.
26/12/15

 

image prise sur le net

 


26/12/2015
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Ma bulle, mon silence

Après de grandes rafales assourdissantes d'un tonnerre fracassant, les rues souriantes et heureuses se plongent dans un bain de sang. Tout devient silence !

 

 

Seul, des cris d'horreur viennent assombrir notre pays, notre nation se nommant : LIBERTÉ !

 

 

Sous un ciel voilé de ses astres en larmes, où le soleil blanc impur illumine son sein bleu d'un ton rouge vêtu de terreur !

 

En apesanteur, en cette bulle, j'ai cheminé ce sente ensanglanté ! À cette heure, la feuille se vêt de ces mots évacuant les maux en ce treize novembre où nous n'oublierons JAMAIS la monstruosité qu'a subit notre belle nation !

 

 

 

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En ces ténèbres, en ce silence,

De ma bulle en transe :

Le vent d'automne m'a poussé,

En cette effroyable contrée.

Du commun, à l'inconnu

J'ai voyagé au rétréci ;

Ma chair fut ainsi refroidie

En cette horreur méconnue !

 

Du magnifique au monstrueux,

Mes yeux bleu-verts ont cillé !

Du maléfique au généreux,

Mon coeur désarmé, a pleuré !

 

Mais voilà, il faut faire face,

Il faut avancé sans menace ;

Habiller la peur de ce placide

Me rendant la vie, force avide !

Le chant de novembre cesse,

Freinant ces dernières larmes ;

Sous le feu des drôles armes,

Dont l'automne fut diablesse !

 

En ma bulle, j'ai cheminé,

Ce layon de silence dépité !

En attendant la fin de décembre,

Où je me lèverai de ces cendres !

 

 

Maÿ-Lise B.
écrit le 24/11/15
revue le 18/12/15

 

 

 

Je ne suis pas poëtes ni auteurs ;

Encore moins artistes ni bienfaiteurs !

 

Je suis tout simplement Charlie

Assise à la terrasse d'un café.

Vive la LIBERTÉ !

Vive PARIS !

 


18/12/2015
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La vie...à un fil

 

      Serait-ce pure folie de mettre une cotation à la vie ?

Si la vie a un prix, il faut de suite la vêtir de la couleur de cet or précieux qui bat en cet écrin fragile et qui à tout moment peut rompre les cordes qui font vibrer le coeur en nos existences ! ...

 

En un miroir

Aux milles pensées ;

En des soirs

Où les infortunés,

Errent au désespoir

Sans être invités,

Vous délivrent

Des durs liens

Pour continuer à vivre

En vous sauvant la vie !

 

 

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Soudainement,

On s'aperçoit que la vie

Ne tient qu'à un fil ;

Qu'il faut philosopher

Sinon, c'est un dur péril ;

Qu'il faut se réveiller

Pour combattre la vie

Qui était sans envie...

 

 

Face à son destin,

Il faut faire vite ;

Sa vie entre leurs mains,

il ne faut pas qu'elle hésite.

 

 

Il est dur

De prendre une décision ;

Quand, face à un mur,

Des tonnes de questions

Harcèlent votre hémisphère

En tonitruant votre esprit.

On se sent peu fier...

On se sent tout petit...

Car, ce fil peut être rompu

En un millième de seconde

C'est la chute, vous êtes foutu ;

C'est l'hécatombe...

 

 

Lors d'un long voyage

En un sommeil profond

Ils se mirent à l'ouvrage

Pour trouver bonne solution...

 

 

Il y avait péril

En ce coeur

Où la vie

Par bonheur

Engendre éclosion

En évitant malheur

A ce crabe en éruption...

Il allait faire ravage

Si il ramait

Pour entrer en rage

Sans que l'on puisse l'évincer...

 

 

"Nom d'un petit Lutin

Se dit-elle

Saloperie de crabe

Passe ton chemin

Toi, l'indésirable."

 

 

Des heures s'écoulent

Vient le réveil...

 

 

Il s'en découle

Une attente cruel...

 

 

Des secondes se consument

De par sa dure lenteur ;

Le regard encor' dans la brume

Elle est en apesanteur.

Puis, elle voit l'interlocuteur,

Qui de sa voix

Calme et sereine

Avec grandeur et foi

lui dit :

 

 

" Vous avez de la veine,

Ce crabe, ce mal,

Jouant au malin,

En son cérébral,

C'est révélé bénin..."

 

 

Soulagement intense

Quelle euphorie !

La larme danse

Au sourire face à la vie...

 

 

Devant ce miroir

Aux milles pensées ;

Naissance de l'espoir

Ô ! Bonheur parfait.

Les mains posées

Au sein de la vie

Même si c'est le néant

À ce jour, aujourd'hui

Il y a eu mépris

Elle sait que

Les Larmes chantent :

La délivrance ;

Les Larmes coulent :

La chance !

 

 

La vie,

ne tient qu'à un fil,

fragile est ce fil,

La vie ne se vêt point d'argent

elle n'a aucun prix

même en don ni autrui...

 

 

Maÿ-Lise B

08/12/15

 

 

 

Ps : Elle entend encore à ce jour son interlocuteur lui dire tout haut :

Vous savez, on a qu'une chance dans sa vie, vous venez de l'avoir ; profitez-en...

 

 

image prise sur le net


08/12/2015
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