Le Grimoire de Vaÿre Maÿlise B.

Le Grimoire de Vaÿre  Maÿlise B.

Ma plume et les songes


Funeste...

 

Les rues sont silencieuses,

le clocher sonne les complies ;

La lune est radieuse mais,

le silence est une catalepsie...

 


Sous ces voûtes célestes,

erre un ange ;

D'un pas funeste,

lento... il avance.

 

L'endroit est sombre,

elle avance ;

En cette pénombre,

elle est en transe...

 

Cet ange se déplace,

sous les sons vertueux ;

d'un Mozart où l'audace,

joue Lacrimosa langoureux...

 

 

 

Ô, ciel sombre,

Ô voûtes grises ;

Passe une ombre,

Elle est soumise...

 

Lumière fébrile,

Sur pierres antiques ;

Chantent hostiles,

Des voix mystiques...

 

Les eaux en gouttes,

Tombent sur les ogives :

Elles...s'égouttent,

Elles sont captives.

 

Endroit étrange,

Sombre et funeste ;

Y erre un ange,

À l'allure, céleste !

 

Rayons éphémères,

À la luminosité apathique ;

Ombres prisonnières,

Veillant sur ce gothique !

 

Chant mouvant,

Aux voix mélancoliques ;

En ce sombre champs,

Où, larmes : sont tristes !

 

Ô, chant funeste,

À l'allure latente ;

L'ange est tristesse,

Face à cette déchéance !

 

.........

 

Moralité

 

L'ange dit :

 

"Tant que l'homme ne pourra être Grand ;

Tant que son Âme ne sera point Lumière ;

Son esprit faiblira, et le monde, s'éteindra !

 

Relève-toi pauvre bougre,

Sinon, ta fin est si proche,

Et, tu  deviendras, ce misérable fourbe ! "

 

Maÿ-Lise B.

18/01/16

 

Il est des instants funestes mais je vous rassure l'esprit de l'encre reste zen ! Ce passage fait parti d'un chemin qui me fut imparti ;-))) sur le parchemin de la vie...

 

J'aime Mozart, j'ai eu la chance dès ma naissance d'être baignée dedans, de continuer à le jouer à la clarinette et de le faire grandir sur les touches de mon piano que je savoure journellement ! Voilà ce que Lacrimosa me chante, comme un avertissement en cette dame nature !

 

 

Belle soirée,

Amicalement

Maÿ

18/01/16

 

Je tiens à m'excuser, je suis peu présente sur la sphère ! En pleine reconversion et de plus, de vous à moi, ma première édition est proche... À mes lecteurs...
Amitiés...

 

 

 

 

 

 


18/01/2016
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À toi...souvenir

Je songe souvent à tendre mes bras vers ce bleu azur, pour ne serait-ce qu'un instant te serrer dans mes bras, te faire ce doux baiser mêler à nos sourires d'enfant et te dire :

 

Je t'aime, tu me manques...

 

Une voix au loin,

Berce mon chagrin !

 

Le regard posé sur cette toile,

Ton ombre se dévoile !

 

La bougie se consume

Comme à l'accoutume !

 

Et je suis là,

Si près de toi !

Mais toi,

Tu n'es plus là !

 

 

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Souvenir d'un sourire,

Sur tes lèvres de gamin ;

Souvenir à en rire,

Sur nos tendres chemins !

 

 

 

Je nous revois

En cette verte prairie ;

En ces jolis bois

Où parmi tout nos cris ;

Nous jouions,

À nous éreinter ;

En nos trublions

De gosses endiablés !

 

 

Souvenir d'un regard

Sur tes yeux grand ouvert !

Souvenir de ce bleu vert,

En nos jeux, nos écarts !

 

 

Souvent,

De temps en temps,

Je te sens tout près,

Oui, toi mon frère !

Venir hanter mes pages,

En mon vaste Univers !

Apaisant ma rage,

Où frétillant mes vers ;

Pour ne pas briser,

À tout jamais,

Ce Grimoire de Vaÿre !

 

 

Souvenir d'une main,

Sur tes genoux affaiblis ;

Souvenir d'hier à tes fins,

En ses jours meurtris !

 

 

Je te scrute

En ma démence

Sur cette auto-portrait

Où, tu me parles en silence !

Tu me fais ce clin d'oeil

Espiègle et coquin ;

Comme tu le faisais à merveille

Quand tu n'étais que gamin !

 

 

 

En cette vaste contrée,

Je regarde cet azur bleuté ;

Espérant un jour, te retrouver

Lorsque ma raison sera vieille !

 

 

 

Souvenir à ce jour,

D'une image fragile!

Souvenir d'un amour,

À toi, mon ange gardien !

 

 

Maÿ-Lise B.

10/12/15

 

 

 

 


Mais voilà, mes bras sont trop courts et cet océan bleuté est immense...

Alors, le regard posé sur ce vaste horizon, ma plume apaise ma peine,

les mots attendrissent cette larme qui se fait sourde...

 

À toi, mon frère !

 

 image prise sur le net


10/12/2015
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Souvenir d'un adieu

 

Elle errait sur ce chemin d'antan,

Où les vagues venaient s'échouer ;

Sur ce rivage qui, poussé par le vent,

Lui ramenait les souvenirs du passé.

 

 

Elle s'assied sur ce sable chaud,

Lui procurant un bien-être émotionnel ;

Le kiosque à musique était là et beau,

Les couleurs passaient, mais il demeurait éternel !

 

 

 

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 Elle songeait... Elle entendait ce violoncelle,

Qui de son ton vibrant où l'archer glissait,

Sur ses cordes fragiles en ritournelles,

Ramenait un instant : la nostalgie du passé.



Elle revoyait ces deux violonistes chagrinées,

Qui n'avaient point le goût de jouer cette partition ;

En cet hommage troublant de cette pianiste égarée,

Sur le chemin de la vie, allant vers d'autres horizons !

 

 

Elle écoutait l'écho de cette flûtiste enjouée,

Qui de par ses doigts agiles couraient sur son flûteau ;

Laissant un peu d'air en sa bouche s'oxygéner,

Pour quelques notes de triolets, sur la partition des maux.

 

 

Elle devinait la clarinette aux quintoiements timides,

Qui mouvait son désarroi en son bois d'ébène ;

De notes noires et blanches en doubles teints humides,

Où l'émotion de chacun se liait en cette triste scène.

 

 

Elle se souvient de ces cinq musiciens distingués,

Jouant une dernière fois cette mélodie de l'adieu ;

Cet adagio au timbre langoureux et attristé

Lui faisant revivre ce bonheur d'un passé radieux...

 

 

 

 

 

 

À ses souvenirs, sur le temps échu,

Où, une perle est venue s'échouer

Sur ce sable ridé et en cet air déchu,

Y résidera la partition des maux égarés !

 

Maÿ-Lise B.
09/12/15

 

 

image prise sur le net

 


09/12/2015
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Sérénité à la rive

 

    "La beauté de la rive des songes offre à l'amour de douces ritournelles ; la tonalité ne peut être que poétique sous les poussières argentées venant envelopper et combler la verve aimer en ce Donjon de Vaÿre où leur amour, de jour en jour, s'embellit." M.L.B.

 

 

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Il est un jour qui se lève

Qui, sur la rive des rêves,

Émet une onde joyeuse

À l'ardeur langoureuse.

 

 

Elle est une existence latente,

Qui, dès l'aurore brillante,

Serpente cette Dame Nature

Sous une voûte de bleu-azur !

 

Il pose un oeil sur cette douceur

Qui au battement de son coeur

Déploie une clarté des essences

Lui procurant une bel' aisance.

 

Elle apprécie ce regard velouté

Qui, sous sa bienveillance

Apprivoise ses pas enchantés

Sous les lucioles d'argent étincelantes.

 

Il aime regarder cette beauté

Qui, sous sa bienveillance

Embellit les eaux lyriques

Sous le vent de notes poétiques.

 

Elle savoure cet or précieux

Qui, sur cette rive rêveuse

Erre son esprit bienheureux

En cette offrande mielleuse.

 

 

 

 

Il marche d'un pas lent

Regardant sa belle arriver ;

Elle avance à grande foulée

Pour embrasser son prince charmant !

 

 

Sérénité d'un éveil

Sur cette rive enchanteresse ;

Amour aux milles merveilles

Liant leur chairs

Sous mille et une caresses !

 

Maÿ-Lise B.
23/09/15

 

 


03/12/2015
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Les songes...

 

 

 

Plume ô ma plume,

Sans amertume,

Laisse la porte de mes songes

Ouverte, afin que je puisse te conter

Toute la beauté de mes rêveries passagères.

 

 

Rive des songes3.jpg

 

"Si la clé des rêves ouvre la porte aux pensées,

c'est que nos songes y sont sauvegardés.


Si la clé de songes ferme la porte aux pensées ;

il n'y aura plus aucun sages qui pourront philosopher.

 

La sagesse de l'écrit commence par le rêve,

afin que nos songes y soient encrer.

Maÿ-Lise B.

11/08/15


30/09/2015
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La rêverie...errance de l'esprit

"En mes songes, je vois chacun de tes pas m'ouvrir le chemin de la sagesse. Je sens ton doux parfum m'envelopper pour apaiser mon âme meurtris. J'entends le timbre de ta voix apaiser mes souffrances, lorsque je conte mes histoires rocambolesques que tu vis à mes côtés.

Je rêve, tu erres...toute les deux, nous prenons chacun un chemin divers sur des lignes continues ; lorsque le voile de la nuit nous enveloppe en son sein, nous nous lions pour ne faire qu'une... Merci à toi, ma plume.

 

 

Errance de l'esprit, Faire fuir l'ennui ;

Penser au vide, au néant ;

Être intrépide, lever le camp !

 

 

Fermer les yeux, se laisser voguer ;

Oh ! Rêveries merveilleuses, ne plus songer !

Serait-ce être fou ? Bienheureux ?

Un peu des deux, ça rend moins fou !

 

 

Poser un oeil sur l'horizon,

Sans trop d'orgueil, cela hume bon ;

La vue est belle, un peu grise,

Normal, elle ensorcelle, elle dégrise.



Le point de mire s'agrandit,

Il est flou, il est loin, il ébloui ;

Il se rapproche, rien ne se ressemble,

Du réel on décroche, rien ne s'assemble.

 

 

L'imagination est fertile,

Tout doit rester futile ;

L'état du cerveau est activé,

Les neurones officient ;

Les pôles sont connectés,

Oh ! Cet échange est inédit.

 

 

Tous nos sens jouissent un instant

Les yeux s'extasient en savourant ;

Les nasaux délectent les émanations ;

Les oreilles suspectent les intonations ;

La bouche éclot face aux émerveillements ;

Les mains avancent par tâtonnements...

 

 

La rêverie ouvre la porte de l'inconnu,

Dans les profondeurs de nos désirs,

Pour divers pensées où plaisirs,

Elle se vit, mais reste méconnue.
Sauf, lorsque l'on s'éveille,

L'image se floute et s'efface,
Mince ! Plus de traces !

 

 

Mais non ! l'esprit l'a sauvegardé ;

N'est-ce pas merveilleux,

De rêver sur le sentier de la rêverie?

 

Maÿ-Lise B.

07/07/14

 

 


29/09/2015
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