Le Grimoire de Vaÿre Maÿlise B.

Le Grimoire de Vaÿre  Maÿlise B.

La nuit et le poète

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Ô toi, la nuit

En cet azur qui devient silencieuse,

En ton sein muni de tes belles précieuses ;

Tu viens envelopper les âmes perdues,

En ton manteau sombre de noir vêtu !

 

 

Ô toi, la nuit

En ton spectre, tu avales l'esprit,

Lors des errances face aux insomnies ;

Tu accompagnes les pas du poète égaré,

En ces rues funèbres, chastes, chagrinées !

 

Ô toi la nuit

En ton ciel ténébreux qui s'étoile,

Ton ombre clandestine se dévoile ;

Par des chants de muses envoûtées,

Elles sont là, en cortège pour le guider !

 

Ô toi, la nuit

Pourquoi es-tu porteuse de mots ?

Une bougie se consume sur l'écritoire,

La plume trempe dans l'encrier noir,

En un clin d'oeil, le poète glisse les maux !

 

Ô toi, la nuit

En ce voile cafardeux

La voix de la mélancolie

Vocifère quelque notes de monotonie.

 

Tu es l'écrin d'or d'un poète assoiffé

De pensées réfléchies envers l'humanité!

 

Maÿlise B.

06/10/15

 

 

 

 

 

 



06/10/2015
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