Le Grimoire de Vaÿre Maÿlise B.

Le Grimoire de Vaÿre  Maÿlise B.

À ma plume...

     L'hiver entonne son dernier refrain où quelques gelées laissent les gouttelettes en suspension ! L'encrier de mes mots n'a point perdu l'essence des vers, de proses ou d'autre choses ; les feuilles bien au contraire se lient d'une union d'amour, de fantaisies, de bien-être... où ma plume vient souvent me chatouiller le bout de mon nez afin de me booster... D'ailleurs, je l'entends venir... Chut !

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- Eh ho Maÿ, réveilles toi. Entends-tu la mélodie des oiseaux chantonnant l'arrivée du printemps ? Cesse d'hiberner et reprends-toi, voyons. La rive des songes doit voir le jour et Alexiane doit courir sur le papier...cesse de t'éparpiller tout le temps" Dis ma plume en voguant dans les airs...

- Oui, oui, oui, j'y songe ; puis, comme toujours, depuis la nuit des temps, j'attends impatiemment que cet air doux vienne frétiller mes oreilles afin que je sorte de cette léthargie latente et retrouve toute mon énergie... Et toi, as-tu lu sur le grimoire les derniers mots qui sont inscrits et te sont dédiés ; il est vrai un brin extravagant mais bon ! ? lui répondis-je

- Euh non, me dit-elle d'un ton sec ; attends, voyons-voir que j'y jette mon plumet !

D'un ton las, elle lit la feuille avec lenteur...

 

 

À toi, ma plume

 

 

Comme chaque soir,

Au clair de lune,

Face à cette lueur d'espoir,

Naît en mes runes

Une prose en mon grimoire.

Cette nuit,

Je pense à toi ;

Avec un brin d'émoi,

Je t'écris !

 


 Sans notre alliance d'amour,

Nous n'aurions point de vie !

Sans notre douce vie,

Notre lie serait sans amour !

 

À l'heure où je t'écris,

Sur cette feuille,

Sans trop d'orgueil,

Tu bats en moi... notre vie !

 

À l'instant où tu effeuilles

Quelques mots,

Pas trop sots,

Je trace, en toi, mon linceul !

 

À la seconde ou tu espionnes

Sur les sillons,

Avec attention,

Je griffonne pour toi, ma lionne !

 

Au temps où je conjugue,

Quelques verbes,

En lignes imberbes

Tu cours pour moi... la fougue !

 

Au printemps, où je m'éveille,

De cette jolie rive

Aux belles grives ;

Tu gambades, en moi, ma belle !

 

À l'été, où on se prélasse,

De la mer d'oasis,

Aux couleurs d'iris,

On farniente, pour notre besace !

 

À l'automne, où je frémis,

De la terre

Au ciel d'éthers ;

Tu t'embellis en moi, bel' fantaisie !

 

En cet hiver, d'une vie glorieuse,

De la glace

À la neige des bourrasques,

Je m'endors, pour toi, bel' victorieuse !

 

J'aime tant

que ta lie,

De notre nid

Se lie à la mienne :

 

À toi ma plume,

Avec tout cet amour,

Nos coeurs de runes

Ne sont que glamours !

 

Encor' et encor'

Lions nos deux corps

Pour ne faire qu'une

Ma douce plume...

 

À ce dernier mot, la plume vint vers moi, me chatouilla le bout du nez et s'envola vers l'encrier afin d'écrire quelque mots...

 

Maÿ-Lise B.
27/02/16

 

 

 



27/02/2016
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