Le mont du romantisme
- De tes formes angéliques
À tes allures complaisantes ;
Puis-je savourer ton cantique,
Aux douces chaleurs enivrantes ? "
- De ta grâce à ta bravoure,
Je ne peux que me soumettre ;
À ton regard qui accourt
En mes monts et te permettre,
De me chanter : poëte ou troubadour ! "
- De ta colère machiavélique,
À ta complaisance Bohème ;
Puis-je y ajouter un ton mystique,
Pour embellir ta beauté suprême? "
-Poëte, saches malgré mes atours,
Sais-tu qu'à tout moment du jour,
Je peux me mettre en rage.
Ne me fait pas tant de louanges,
Sinon, je provoque un naufrage. "
- De tes couleurs changeantes,
À tes lueurs de charmes ;
Je désire juste en tes complaintes,
Apaiser tes jours en abaissant mes armes ! "
- Ah ! Bonheur à toi, qui es là,
Contemple moi, tant que ton envie
Ne dépasse pas ta hiérarchie ;
Saches qu'en mes nuits, je saurai
Me révolter à tant, pour imposer mes faits ! "
La nature est emplie de romantisme
Elle ne peut être que contempler et chanter,
Mais non la meurtrir et la chambouler...
Maÿ-Lise B.
15/12/15
Premier écrit le 28/11/15 ; revu ce jour.
Je me suis inspirée de ce tableau de Caspar David Friedrich (Voyageur au dessus de la mer des nuages) qui est considéré comme une scène de romantisme, qu'il ne faut pas confondre avec romantique... C'est un premier essai sur ce sujet bien épineux. J'attends avec impatience vos critiques, car c'est comme ceci que l'on avance et s'améliore.
Merci à vous.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 15 autres membres