Le Grimoire de Vaÿre Maÿlise B.

Le Grimoire de Vaÿre  Maÿlise B.

Notre étoile

    Dans la pénombre de la nuit, j'entends le clocher sonner les deux heures du matin ; nenni bruit ne vient frôler notre nid douillet et duveteux ; sauf un léger vent qui vient en cet fin d'été rafraîchir l'atmosphère en notre Donjon de Vaÿre.

 

Une lueur gracile oscille et passe au travers des rideaux tirés, nous offrant ainsi la plus belle de sa clarté en cette saison estivale !

 

Je suis éveillée et n'ose point bouger, de peur d'obstruer ton repos bienfaiteur.

Je regarde tout ces scintillements se pavaner en cette pénombre où Dame Lune, elle seule, en est la reine.

 

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En notre donjon de Vaÿre,

Tout est paisible

Offrant à ma plume docile

La sensibilité à mes vers.

En cette nuit douce,

J'admire ta frimousse ;

Éveillée tout comme moi

Nous allouant ce bonheur, notre émoi !

 

 

 

 

Dans le creux de l'oreille, je sens ton souffle, je vois ton sourire, et d'une voix caressante, tu me dis :

 

-Dors-tu? Regarde vers la fenêtre, étrange est le ciel !

-Non, je veille ! Oui, j'ai remarqué ; mais je n'osai point te le susurrer. L'instant est tellement magique.

 

Là, tu me regardes avec ce sourire que tu sais si bien me faire ; tu me prends la main, tu me déposes un baiser sur mes lèvres se tendant vers toi et tu m'émets d'un ton enjoué :

 

-On se lève p'tit coeur ; viens contempler avec moi cette scène romantique.

-Oh, ouiiiiiii ! heureuse de profiter à deux de cette magie.

 

Comme deux mômes rêveurs et innocents, on se lèvent et...

 

Les étoiles

Sur la toile

Illumine,

Et chemine,

La voûte céleste.

En ces astres lumineux

On a chacun la notre ;

Elle est mon idole

Elle est ton hôte

Elle est notre étoile

Elles nous dévoilent

L'amour bienheureux !

 

Tu m'enlaces

En tes bras ;

On se prélasse,

On se délasse !

 

-Tu sais au combien, cela fait grand bien, quand nos esprits s'imprègnent de la même intention lors de l'insomnie ; d'être à deux pour partager cette beauté aux milles splendeurs mêlées aux secrets.

-Oui, mamour, cette contemplation va nous offrir un repos immense, et nos âmes se sentiront apaisées.

 

On entrouvre les rideaux,

Observant cette beauté ;

On se sourit, tout est beau,

Comme en un rêve mythifier.

 

Les étoiles enrobent

La lune ; une mélodie

D'étincelles, dérobe

Un temps, notre esprit !

 

 

Tu me tiens la main,

Je sers la tienne ;

Nos regards se croisent,

Nos sourires aux lèvres !

 

 

...- Allez ! Hop, hop, hop ! Monte p'tit coeur à bord de mon navire, suivons les étoiles, prenons le chemin des astres ; comme quand on était enfant et quand nos têtes, on imaginait des tonnes d'histoires.

 

 

La tienne brille,

Je frétille !

La mienne luit,

Tu m'offres le fruit !

Celui de l'amour,

Qui chaque jour

Berce nos nuits

En nos quotidiens !

 

 

Douceur de mots,

Apaisant les maux,

Évinçant l'insomnie,

Laissant place aux délices,

Notre amour complice.

 

 


 

 

Avoir la tête dans les étoiles n'est point un rêve ; c'est offrir aux pensées une rêverie passagère et romantique. La partager à deux, c'est encore mieux.

 

L'amour reste le fruit du bonheur, le partager est un fruit à savourer.

 

N'oublions pas,  admirons ce champ étoilé ; en ce romantisme étincelant nous avons chacun notre étoile, lorsqu'elle brille en nos coeurs elle est notre autre.

 

 

Maÿ-Lise B.

écrit le 11/09/15
revu le 13/12/15

 



13/12/2015
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